Membre majeur du label ECM, le grand joueur de oud tunisien tend de solides ponts entre musique arabes et jazz. Comme un dialogue spirituel entre les genres et les continents qu’il entame lors de ce concert avec Dave Holland, Jack DeJohnette et Django Bates.
Depuis plus de 25 ans, Anouar Brahem promène son oud dans des contrées inattendues. Impressionniste de la mélodie et improvisateur toujours inspiré, le musicien tunisien fait surtout vaciller les paravents entre les genres. Grâce à lui, la musique arabe et le jazz ont entamé un dialogue singulier qui touche au sublime. Une conversation entre passé et présent, tradition et modernité. Ce no man’s land apaisé, Anouar Brahem l’a construit principalement sur ECM, le label munichois de Manfred Eicher dont il est l’un des locataires les plus fidèles. Dans la Grande salle Pierre Boulez, en compagnie du contrebassiste Dave Holland, du batteur Jack DeJohnette et du pianiste Django Bates, il réalise une fusion de toute beauté, porteuse de valeurs universelles.